Le versant numérique (durant PFC#3).

Depuis sa création, l’association ChiFouMi essaie de stimuler la création collective en bande dessinée.

Ce qui nous intéresse, depuis le début, c’est ce que l’on pourrait tenter d’étiqueter grossièrement comme « le mécanisme de la bande dessinée », au sens large du terme : qu’est-ce qui fait que deux dessins qui se suivent forment un tout ; par quel miracle ces associations graphiques peuvent tracer des voies inédites dans la notion de narration ; de quelles manières solliciteront-elles l’attention du lecteur ; et, in fine, comment ce dernier saura-t-il s’en emparer ? (suite…)

La poussette volante a encore frappé.

Dernier volet d’étalage nostalgique, promis.

Cela fait maintenant plusieurs années qu’Aurélien Jeanney (alias Flying Pou7), graphiste et vidéaste officiant dans notre verte contrée, n’est jamais très loin des remous causés par chaque nouvelle édition de Pierre Feuille Ciseaux.
Entre deux coups de main du côté de L’Usine, où il a pris l’habitude de casser le matériel de sérigraphie d’All Over avec un enthousiasme non feint, il avait en octobre dernier également apporté sa caméra : le résultat, trois mois plus tard, c’est un petit montage de quelques images grapillées de ci de là, entre de multiples courses contre la montre.
Il ne s’agit évidemment pas d’un catalogue vidéo exhaustif de ce que fût Pierre Feuille Ciseaux #3, mais bien d’un petit souvenir tout en images mouvantes. L’asso ChiFouMi le remercie pour ça (et vous invite à aller fouiner un peu dans l’ensemble de sa dense production).

La musique, mouvante elle aussi, est signée Zak Sally, l’un des auteurs américains invités lors de cette même troisième résidence.
On vous encourage là aussi à aller lire ses bouquins (il est aussi le boss de La Mano, structure d’édition « invisible since 1992 ») et écouter sa musique (dispo notamment chez Sub Pop, pour ne parler que de sa carrière solo).

La suite des aventures chifoumesques arrive très prochainement !
A bientôt.

Les Causeries de PFC#3 sont en ligne…

…et vous y trouverez quelques heures de discussion avec quelques un des auteurs invités lors de cette troisième édition, animées par Xavier Guilbert (du9.org), Fabien Texier (Central Vapeur) et Nicolas Verstappen (xeroxed.be), et rendues possibles grâce à Thomas Fournier, notre ingé son favori : encore merci à eux.

Pour rappel, les thèmes de ces Causeries (dont certaines parties sont exclusivement en anglais…) :

– Causerie 1 : Les états du dessin
.

Xavier Guilbert, Fabien Texier et Nicolas Verstappen s’entretiennent avec Matti Hagelberg (+), Bert (+), LL de Mars (+), Ibn al Rabin (+)…
« La Bande dessinée offre la possibilité de faire appel à des techniques variées, de l’utilisation du crayon, de l’encre et de la peinture à la gravure sur bois en passant par la carte à gratter.
Comment les auteurs opèrent-ils cependant un choix parmi les différents outils à leur disposition ? Quelle relation entretiennent-ils avec ces techniques et, de manière plus générale, avec l’acte-même de dessiner ? Ce rapport est-il naturel ou conflictuel ? A-t-il un impact déterminant sur leur approche stylistique ?”

– Causerie 2 : La Bande Dessinée, un sixième continent.
Xavier Guilbert, Fabien Texier et Nicolas Verstappen s’entretiennent avec Polina Petrouchina (+), Diego Agrimbau (+), Joe Dog (+), Mazen Kerbaj (+) et Lucas Varela (+).
“Comment envisage-t-on le Neuvième Art en Argentine, en Afrique du Sud ou au Liban ? Quelle place la bande dessinée, locale ou étrangère, occupe-t-elle dans le paysage culturel de ces pays ? Pourquoi ces auteurs venus des quatre coins du monde font-ils appel à ce médium pour traduire leurs préoccupations sociales ou politiques ?”

– Causerie 3 : autour de “La Bande dessinée et son double”
, le travail de thèse de Jean-Christophe Menu qui lui valut d’obtenir en 2011 un doctorat en art et sciences de l’art.
Xavier Guilbert, Fabien Texier, Nicolas Verstappen et Frédéric Verry s’entretiennent avec Jean-Christophe Menu (+).

–  Causerie 4 : La Bande dessinée américaine et sa réinvention perpétuelle.

Xavier Guilbert, Fabien Texier et Nicolas Verstappen s’entretiennent avec les auteurs américains Sarah Glidden (+), Anders Nilsen (+) et Zak Sally (+).
“La bande dessinée américaine semble bénéficier d’une vigueur inépuisable au travers d’une émergence permanente de nouvelles générations d’auteurs. Est-ce dû à l’étendue du continent, à la place importante qu’y occupent le fanzine et les réseaux qui l’entourent, à la redécouverte progressive de son propre patrimoine et des œuvres étrangères ? Cette réinvention perpétuelle n’est-elle qu’un sentiment ou une réalité partagée par ceux qui en sont les acteurs ?”

On espère que ces quelques discussions, malgré les choix relatifs à leurs traductions (ou non), vous permettront de passer un agréable moment.
Et on se donne rendez-vous en 2012 ! Très bonnes écoutes, et très bonne fin d’année.

 

Pour Faire Court (c’est pas trop facile, alors on a décidé de faire l’article le plus long du monde !)

Voilà déjà une semaine que la résidence est terminée et on ne doit pas être les seuls à avoir du mal à redescendre de ce nuage appelé Pierre Feuille Ciseaux #3. Sans vouloir être exhaustifs (c’est impossible d’ailleurs vu le nombre de choses qui ce sont passées pendant cette semaine), nous avons eu envie de faire un petit « bilan » en images de l’évènement et de la préparation.

La suite en douze mille photos…
(suite…)

La résidence est finie mais il y a encore des choses à voir

La résidence est terminée mais certains auteurs sont restés pour participer à des rencontres organisées cette semaine dans différentes librairies franc-comtoises. Ce soir c’est le tour des Sandales d’Empédocle à Besançon ; il sera possible de venir discuter avec Sarah Glidden, Zak Sally et Anders Nilsen à 20h45. Mais juste avant, à 18h, il y a le vernissage de l’exposition rétrospective d’Anders Nilsen chez Seize (16 Quai Vauban à Besançon), alors pour ceux qui n’ont pas pu venir à la Saline ce week end n’hésitez pas à venir faire un tour, l’expo sera visible jusqu’au 17 novembre.

Visite guidée de The Lost & Found par Anders Nilsen