De la pluie, du froid, un ciel gris : on jurerait qu’Angoulême, qu’on fréquente plus souvent fin janvier, ne connaît décidément qu’un seul climat.

La grosse différence avec la période couvrant le Festival International de la bande dessinée et ces jours-ci ? On peut tout à fait boire un verre sans affronter la marée humaine habituellement croisée dans n’importe quel bar, à n’importe quelle heure. Et puis on peut également prendre le temps d’aller voir Le Musée Privé d’Art Spiegelman (la magistrale exposition collective et patrimoniale dont il a assuré la sélection) au musée de la Cité Internationale de la bande dessinée et de l’image sans bousculer vingt-trois personnes au mètre carré…

L’autre gros avantage, c’est que l’on peut passer un peu de temps à étendre le périmètre d’action proposé lors des éditions de Pierre Feuille Ciseaux, auprès d’enthousiastes étudiants qui semblent non seulement très réceptifs à la chose, mais qui sont en plus tous sacrément chouettes : l’issue du workshop de quelques jours que l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image leur a proposé (en nous invitant gentiment pour l’animer), et tout juste démarré ce mardi (vous avez remarqué la réactivité du site ChiFouMi, dites ?), permettra d’en dire davantage dans quelques jours, mais nous tenions à faire savoir que les pistes lancées il y a quelques mois par Zak Sally, LL de Mars ou Jean-Christophe Menu trouvaient de nouvelles envolées prometteuses, comme en témoignent ces quelques photos…


Au premier plan, la version des étudiants de l’EESI de « La Carte (the map) » d’après une idée originale Zak Sally (projet né lors de la 3ème édition de Pierre Feuille Ciseaux) ; à l’arrière-plan, les étudiants planchent sur « Métastases », idée lancée par LL de Mars (durant la même 3ème édition).

L’avancée de Métastases à la fin de la première demi-journée qui lui fût consacrée.

Première session des 30′ (exercice de création collective sous multiples contraintes) accrochée au mur.

Et cela n’était que le premier jour !
Dès demain, on creuse les pistes (en remerciant une fois encore les auteurs à l’origine des exercices proposés à l’export dans le grand ouest), et on s’aventure un peu plus loin dans les terres d’écriture autobiographique sous contraintes dans le cadre de ce workshop suggéré et rendu possible par Johanna Schipper (on surveille l’un de ses tout nouveaux projets ici), que l’on remercie d’ores et déjà pour sa curiosité à l’égard de notre petite association lointaine, et pour cette belle invitation.

La suite très vite !